Piégeage

Le procédé de piégeage des charançons rouges, d’abord utilisé comme moyen de comptage de cette population, est dorénavant reconnu par les autorités comme instrument de lutte « Bio ». Sa capacité à soustraire du paysage un grand nombre d’unité de nuisibles en fait un outil complémentaire aux traitements préventifs. Il est sûr au moins,  que ces insectes piégés n’iront pas gangréner nos palmiers !

Le principe :

• Une substance attire le charançon : c’est une phéromone spéciale charançons;
• Un liquide à base d’huile qui noie le nuisible. Certains pièges en sont dépourvus;
• Une structure particulière permet au charançon d’entrer dans un espace tout en lui interdisant d’en ressortir.

Choix du piège:

• Piège aérien : il s’installe rapidement, son entretien et sa maintenance sont aisés;
• Piège au sol : posé ou semi-enterré, c’est le piège « classique », bon marché, d’entretien variable selon son emplacement (attention aux risques de dégradation par des animaux et à tenir hors de portée des enfants).

Recommandations :

• Le piège seul ne constitue pas un traitement préventif suffisant pour protéger les palmiers ;
• L’emplacement du piège  -le plus éloigné possible du palmier-  et le renouvellement périodique des phéromones – tous les 3 mois-  sont les gages de son efficacité;
• La transmission régulière des résultats du piégeage sur le site dédié ou auprès de la mairie orientera les stratégies de lutte contre les charançons.