La lutte concertée

Nos palmiers sont actuellement la cible de deux ravageurs : le charançon rouge (Rhynchophorus ferrugineus) et le papillon du palmier (Paysandisia archon). Les dégâts occasionnés sur ces plantes dont leurs larves se nourrissent sont considérables puisqu’ils les affaiblissent au point de les faire mourir. Contre ce fléau, seule une action préventive sur chaque palmier parviendra à les sauver. Encore faut-il que cette action soit menée par des professionnels en même temps et sur un même territoire, pour espérer faire régresser cette population de nuisibles. C’est ce que propose PalmierSud, une lutte concertée, en impliquant de manière coordonnée les particuliers, les collectivités et les spécialistes du traitement de ces palmiers. A noter que la règlementation impose désormais aux communes de candidater pour obtenir le statut de « Lutte Collective », ce qui rend la lutte préventive contre le charançon obligatoire sur tout son territoire, avec en plus comme moyen d’action, le procédé par injection.

Une injection par an

Dans le cadre de la lutte collective, PalmierSud privilégie aujourd’hui la solution dénommée « endothérapie ». C’est un moyen simple, efficace, économique et agréé par les organismes d’état. L’injection a lieu une seule fois par an, pour un coût global de 78 € TTC (produit + main d’œuvre + déplacement) s’il est effectué dans le cadre d’un groupement des interventions. Cette injection s’effectue dans le stipe du palmier, c’est à dire dans le tronc, à hauteur d’homme. Le produit utilisé, l’émamectine benzoate à très faible dosage, reste confiné dans la plante et agit en traitement préventif contre les ravageurs. Seuls les administrés des communes déclarées en « Lutte Collective » peuvent utiliser cette technique.

Le piégeage

S’il n’est pas un moyen de traitement contre le charançon lorsque sa mise en place n’est pas rigoureusement programmée, il sert à comptabiliser sa présence sur une zone et il participe néanmoins à baisser sa population. Certaines communes proposent des pièges via le formulaire d’inscription. L’onglet « Piégeage » propose aussi l’acquisition de pièges à prix négocié.

Les traitements à base de Beauveria ou de nématodes

Ce sont des solutions considérées comme plus naturelles, mais qui nécessitent une mise en œuvre beaucoup plus lourde : intervention en hauteur, tous les mois entre mars et octobre, au cœur du palmier. Logiquement, les déplacements et la main d’œuvre augmentent considérablement les coûts de traitement, sans compter les fortes chaleurs (+27°) qui imposent la substitution de ces traitements par des produits chimiques.

Meilleur coût de traitement

Seuls les habitants des communes adhérentes à PalmierSud entrent dans ce dispositif. Par conséquent, seuls les administrés de ces communes ont l’opportunité de s’inscrire sur la plateforme de PalmierSud pour obtenir un tarif des plus attractifs pour sauver les palmiers. Les communes qui souhaitent adhérer à l’association doivent  prendre attache via le formulaire contact.

Le système proposé par PalmierSud est très simple : le particulier s’inscrit gratuitement sur le site (aucune adhésion, c’est la commune qui est membre de l’association, aucune carte de crédit requise). Il déclare le ou les palmiers à traiter et il choisit son applicateur et son traitement. L’applicateur prend alors directement rendez-vous avec ce propriétaire. Le règlement financier s’effectuera lors de la prestation.

Information importante 2023: l’injection n’est possible que dans les communes déclarées en « Lutte Collective ». Nous attendons la publication de la liste des communes concernées sur le Journal Officiel. A noter que le coût de l’injection doit évoluer à 78 € TTC / palmier. Dans les communes non-retenues en Lutte Collective, la lutte contre le charançon n’est plus obligatoire et le traitement préventif par injection y est interdit.

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